Faible prise d’initiative

Le marché parisien a débuté la semaine en léger repli, dans l’attente de la décision de la Fed mercredi soir, un rendez-vous clé pour mieux cerner les perspectives de 2026. En attendant, les indices évoluent prudemment mais restent globalement stables, signe d’une certaine confiance avant la réunion du FOMC.
Les dernières données d’inflation et d’emploi confortent l’hypothèse d’une troisième baisse consécutive d’un quart de point, qui ramènerait les taux directeurs entre 3,5% et 3,75%. Publiés par des cabinets privés en raison du shutdown, les chiffres indiquent un marché du travail qui se dégrade et une inflation PCE toujours en repli. L’outil FedWatch attribue désormais 87,2 % de probabilité à ce scénario.

Les investisseurs surveilleront aussi de près la conférence de presse de Jerome Powell ainsi que le « dot plot », qui détaillera les anticipations de la Fed pour les deux prochaines années.
Sur le plan géopolitique, l’envoyé spécial américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a estimé que les discussions entraient dans leurs « dix derniers mètres », même si cette phase demeure la plus délicate. Les principaux points de blocage portent toujours sur l’avenir du Donbass et de la centrale nucléaire de Zaporijia. Selon Kellogg, cité par CNBC, une avancée sur ces deux dossiers pourrait permettre de finaliser un accord : « Nous y sommes presque. »

Sur le future décembre

Les résistances sont : 8110 et 8149 puis 8174 et 8206 voire 8273,5 puis 8492 et 8864 voire 9364.

Les supports sont : 8089 puis 8049 voire 8013 et 7957 puis 7925,5 voire 7901 et 7860,5 puis 7829,5 voire 7778 et 7733,5 voire 7696 puis 7644 et 7619 voire 7590 puis 7548 et 7422 voire 7375 puis 7251,5 et 7048.

En intraday, la tendance est haussière au-dessus de 8062.

Graphiquement, le Future CAC 40 (cf. graphique en données 14 heures) peine à accélérer, alors que le news flow ayant porté les indices ces derniers jours est désormais largement intégré dans les cours, à deux jours de la réunion du FOMC. L’indice reste inscrit dans une dynamique haussière de court terme, mais évolue depuis une dizaine de jours dans une zone étroite comprise entre 8149 et 8050 points, faute de véritable momentum.
Pour relancer la tendance, il faudra franchir nettement — et valider en clôture — le seuil des 8149 points, ce qui ouvrirait la voie vers la zone de résistance majeure située entre 8250 et 8300 points.

Du côté des indicateurs techniques, la situation apparaît neutre : les histogrammes du MACD comme le RSI n’envoient plus de signaux directionnels convaincants. Les volumes échangés, légèrement inférieurs à la moyenne, confirment cette phase d’attentisme.

À contrario, la formation d’une vague de Wolfe pourrait entraîner un repli en direction de la borne inférieure du canal haussier de long terme, située autour de 7970 points, selon l’ampleur et la rapidité du mouvement.
Une telle configuration augmenterait sensiblement le risque d’une consolidation plus marquée, notamment si le CAC 40 venait à enfoncer les 7957 points.
Ce scénario prendrait corps en cas de rupture nette — et validée en clôture — du point bas du 21 novembre à 7880 points. Une cassure plus profonde, sous 7830 points, remettrait alors clairement en cause la dynamique haussière en place.

Pour conclure, nous avons retiré nos produits de couverture dans les portefeuilles Dynamique et Investisseur, profitant du regain d’impulsion haussière à court terme et de l’invalidation des signaux de retournement sur les indices américains. Nous engageons désormais une réallocation progressive de nos positions, dans la perspective d’un possible rallye de fin d’année. Nous restons toutefois attentifs : si la reprise haussière venait à s’invalider, signalant un retour du mouvement correctif, nous ajusterions immédiatement notre exposition.