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Edouard Philippe demande à Macron d'organiser une présidentielle anticipée après l'adoption du budget

| AFP | 249 | Aucun vote sur cette news
Edouard Philippe, président du parti Horizons et ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron (2017-2020), ici à Paris le 2 septembre 2025
Edouard Philippe, président du parti Horizons et ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron (2017-2020), ici à Paris le 2 septembre 2025 ( Thomas SAMSON / AFP/Archives )

Le patron d'Horizons Édouard Philippe a demandé mardi au président Emmanuel Macron d'annoncer qu'"il organise une élection présidentielle anticipée", après l'adoption d'un budget pour 2026, pour "sortir d'une façon ordonnée et digne d'une crise politique qui nuit au pays".

Face à "l'affaissement de l'Etat" qui n'"est plus tenu" selon l'ancien Premier ministre, "la sortie de crise, c'est sur lui qu'elle repose". "On ne va pas faire durer ce que nous vivons depuis six mois pendant 18 mois encore, c'est beaucoup trop long", a estimé sur RTL Édouard Philippe, évoquant "un jeu politique affligeant".

Dès lors qu'Emmanuel Macron annoncerait une présidentielle anticipée pour début 2026, "ce serait de nature à donner un peu de visibilité à tout le monde" et rendrait plus facile la nomination d'un Premier ministre "avec pour fonction de construire et faire adopter un budget", a estimé M. Philippe, lui-même candidat à la prochaine présidentielle.

"Face à cette mise en cause terrible de l'autorité de l'Etat, il doit prendre la décision qui est à la hauteur de sa fonction, c'est de garantir la continuité des institutions en partant de façon ordonnée", a-t-il jugé.

L'ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron (2017-2020) estime que le chef de l'Etat, "en prenant des décisions à contretemps s'est placé dans cette situation".

"Il n'avait pas à dissoudre, on utilise la dissolution pour régler une crise politique. On ne l'utilise pas pour déminer je ne sais quoi ou à sa convenance personnelle. Quand on est chef de l'Etat, on ne se sert pas des institutions, on les sert", a-t-il cinglé.

Il s'est dit opposé à une dissolution car "le risque terrible d'une dissolution, c'est qu'il n'y ait pas de majorité".

Interrogé sur cette prise de position sur Europe1/Cnews, le président des Républicains Bruno Retailleau a jugé qu'il y avait "une petite course les uns vis-à-vis des autres (dans le camp présidentiel) pour se distinguer du président de la République".

"Je suis gaulliste, ça ne fait pas de moi un macroniste, mais je tiens aux institutions de la Ve République et cette décision est extrêmement grave. Seul le président de la République peut la prendre", a-t-il expliqué.

Lundi soir, Gabriel Attal, le président du parti Renaissance, avait déjà indiqué, que "comme beaucoup de Français" il "ne comprend plus les décisions" du chef de l'Etat".

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