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Zelensky accuse Poutine de vouloir "se soustraire" à une rencontre pour la paix

| AFP | 437 | 1 par 2 internautes
Photo prise et publiée par le service de presse présidentiel ukrainien, le 20 août 2025, du président ukrainien Volodymyr Zelensky participant à une réunion avec des journalistes ukrainiens et étrangers à Kiev
Photo prise et publiée par le service de presse présidentiel ukrainien, le 20 août 2025, du président ukrainien Volodymyr Zelensky participant à une réunion avec des journalistes ukrainiens et étrangers à Kiev ( Handout / Service de presse de la présidence ukrainienne/AFP )

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi son homologue russe Vladimir Poutine de chercher à "se soustraire" à une rencontre destinée à trouver une issue à la guerre provoquée par l'invasion russe, Donald Trump lui-même tempérant son enthousiasme.

"A l'heure actuelle, les signaux envoyés par la Russie sont tout simplement indécents. Ils essaient de se soustraire à la nécessité d'organiser une réunion", a accusé M. Zelensky dans son adresse quotidienne sur les réseaux sociaux jeudi soir.

A la place, les Russes "poursuivent leurs attaques massives contre l'Ukraine et leurs assauts féroces le long de la ligne de front", a-t-il dénoncé.

Cette photographie montrant de la fumée s'échappant de bâtiments après une attaque aérienne russe, à Moukatchevo, en Transcarpatie le 21 août 2025, a été publiée sur la chaîne Telegram officielle du chef de l'administration militaire régionale Miroslav Biletski
Cette photographie montrant de la fumée s'échappant de bâtiments après une attaque aérienne russe, à Moukatchevo, en Transcarpatie le 21 août 2025, a été publiée sur la chaîne Telegram officielle du chef de l'administration militaire régionale Miroslav Biletski ( Handout / Telegram / @Zakarpat_ODA/AFP )

La Russie a lancé dans la nuit de mercredi à jeudi une attaque massive sur l'Ukraine, utilisant 574 drones et 40 missiles, selon l'armée de l'air ukrainienne, un nombre record depuis la mi-juillet.

Ces frappes ont fait deux morts, un à Kherson et un autre à Lviv, dans l'ouest du pays. Elles ont aussi largement détruit une entreprise américaine dans la ville de Moukatchevo, dans l'ouest de l'Ukraine, a précisé M. Zelensly.

"Les Russes savaient exactement où ils avaient lancé les missiles. Nous croyons qu'il s'agissait d'une frappe délibérée spécifiquement sur une propriété appartenant à des Américains", a noté le président ukrainien. L'attaque contre Moukatchevo a fait 23 blessés, selon un nouveau bilan des autorités locales.

"Approche différente"

Très satisfait de sa rencontre avec M. Poutine le 15 août, Donald Trump a reconnu jeudi qu'il n'en saurait davantage sur les chances de paix que "dans les deux prochaines semaines".

"Après cela, nous devrons peut-être adopter une approche différente", a-t-il estimé sans plus de détail.

Après avoir rencontré M. Poutine en Alaska puis M. Zelensky lundi à la Maison Blanche, Donald Trump avait dit préparer une rencontre entre les dirigeants russe et ukrainien. Mais la participation des belligérants semble encore loin d'être acquise.

Si Vladimir Poutine semble avoir accepté le principe de cette rencontre, qu'il refusait jusque-là, ni date ni lieu n'ont été annoncés, et Moscou a souligné mercredi qu'une telle rencontre devait être "préparée avec le plus grand soin".

Paris a dénoncé jeudi une "absence de volonté" de la Russie de mettre fin à la guerre.

Les territoires ukrainiens revendiqués par la Russie
Les territoires ukrainiens revendiqués par la Russie ( Guillermo RIVAS PACHECO, Jean-Michel CORNU / AFP )

Volodymyr Zelensky, de son côté, a déclaré devant un groupe de médias parmi lesquels l'AFP vouloir comprendre "l'architecture des garanties de sécurité d'ici sept à dix jours" .

Ensuite, "nous devrions avoir une réunion bilatérale dans une semaine ou deux", a souhaité le dirigeant ukrainien, dont ce serait le cas échéant la première rencontre avec son homologue russe depuis 2019.

M. Zelensky a proposé la Suisse, l'Autriche ou la Turquie pour une éventuelle rencontre. Il a en revanche écarté la Hongrie, jugée trop proche du Kremlin.

Nouveau missile

Les contacts diplomatiques se sont accélérés ces dernières semaines pour trouver une issue à la guerre provoquée par l'invasion russe en février 2022, mais positions de Moscou et Kiev restent diamétralement opposées, notamment sur la question des territoires ukrainiens occupés.

Le président russe Vladimir Poutine à Moscou, le 18 août 2025
Le président russe Vladimir Poutine à Moscou, le 18 août 2025 ( Viacheslav PROKOFIEV / POOL/AFP )

Trouver un accord sur les garanties de sécurité s'annonce également complexe.

Européens et Américains ont évoqué ces derniers mois différentes possibilités allant de garanties similaires au fameux "article 5" de l'Otan au déploiement d'un contingent militaire en Ukraine.

Epine dorsale de l'Otan, à laquelle ni Moscou ni Washington ne veulent voir l'Ukraine adhérer, l'article 5 stipule que toute attaque contre un pays membre est considérée comme une attaque contre tous.

Photo prise par les services d'urgence ukrainiens, et publiée le 21 août 2025, de secouristes ukrainiens luttant contre un incendie après une attaque aérienne russe à Lviv
Photo prise par les services d'urgence ukrainiens, et publiée le 21 août 2025, de secouristes ukrainiens luttant contre un incendie après une attaque aérienne russe à Lviv ( Handout / Services d'urgence ukrainiens/AFP )

Kiev considère que, même si une issue est trouvée à cette guerre, la Russie tentera encore de l'envahir à l'avenir, d'où l'importance de ces garanties.

Moscou, qui qualifie l'expansion de l'Otan à ses frontières comme l'une des "causes profondes" ayant mené au conflit, rejette de son côté catégoriquement la plupart des scénarios envisagés.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a averti jeudi que tout déploiement d'un contingent militaire européen en Ukraine serait "inacceptable".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (c) lors de sa rencontre avec le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron, le président américain Donald Trump, le président finlandais Alexander Stubb, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à la Maison Blanche, le 18 août 2025 à Washington
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (c) lors de sa rencontre avec le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron, le président américain Donald Trump, le président finlandais Alexander Stubb, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à la Maison Blanche, le 18 août 2025 à Washington ( Handout / Service de presse de la présidence ukrainienne/AFP )

Parallèlement, l'Ukraine cherche à augmenter sa production d'armement, une façon de réduire sa dépendance à l'aide des alliés.

Volodymyr Zelensky a ainsi affirmé jeudi que son pays avait testé avec succès un nouveau missile d'une portée de 3.000 kilomètres appelé Flamingo.

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