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Faure prévient qu'a la fin de la semaine prochaine "nous saurons si nous allons à la dissolution"

| AFP | 138 | Aucun vote sur cette news
Le patron des socialistes Olivier Faure lors des débtas sur le budget à l'Assemblée nationale, le 24 octobre 2025 à Paris
Le patron des socialistes Olivier Faure lors des débtas sur le budget à l'Assemblée nationale, le 24 octobre 2025 à Paris ( Alain JOCARD / AFP )

A la fin de la semaine prochaine, "nous saurons si nous allons à la dissolution ou pas", a prévenu dimanche sur LCI le patron des socialistes Olivier Faure, précisant que le rejet de la taxe Zucman, ou d'une version modifiée de cette taxe dans l'hémicycle serait un "casus belli".

Alors que l'Assemblée a commencé à débattre du volet recettes du budget 2026, le premier secrétaire du PS attend du gouvernement des concessions sur la justice fiscale dans les tout prochains jours. Si elles n'intervenaient pas, Sébastien Lecornu serait exposé à une motion de censure des socialistes, avec des fortes chances de la voir aboutir et de précipiter une nouvelle dissolution.

Olivier Faure considère donc qu'"à la fin de cette semaine (qui vient), nous saurons si nous allons à la dissolution ou pas".

"Si nous y allons (...), "on peut considérer que dans le mois de novembre, il y aura les élections législatives", a jugé M. Faure.

Le député de Seine-et-Marne a précisé qu'il défendrait dans l'hémicycle "la taxe Zucman", qui prévoit un impôt minimum de 2% sur les patrimoines à partir de 100 millions d'euros, parce que "c'est la meilleure façon d'éviter ce qu'on appelle l'optimisation fiscale".

Mais "si d'aventure dans l'hémicycle, nous n'arrivions pas à avancer sur cette taxe Zucman là, nous chercherons des amendements de repli", a-t-il insisté. Le groupe socialiste de l'Assemblée propose dans un amendement d'instaurer un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d'euros, en excluant les entreprises innovantes et familiales.

Mais si cette taxe modifiée "qui introduit malgré tout les biens professionnels dans l'assiette" n'est pas approuvée in fine par Sébastien Lecornu et ses députés, "bien sûr, c'est un casus belli", a-t-il menacé.

"Si nous n'arrivons pas à faire adopter la taxe Zucman et que nous n'arrivons même pas à récupérer 5 à 7 milliards sur les hauts patrimoines (ce que rapporterait la version modifiée, ndlr)", le chef des socialistes ne voit "pas très bien comment nous pourrions trouver ce rendement dont nous avons besoin pour épargner les classes populaires et la classe moyenne", et qu'il estime "autour de 15 à 20 milliards".

Si les macronistes et Les Républicains "ne comprennent pas que ces efforts là sont indispensables pour avancer, les Français trancheront et nous irons devant eux en expliquant qu'ils ont préféré bloquer la France parce qu'ils voulaient protéger quelques milliardaires", a-t-il insisté.

Mais ce débat devrait être repoussé à plus tard dans la semaine, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin ayant annoncé samedi soir dans l'hémicycle qu'à la reprise des débats lundi, certains articles seraient examinés en priorité, repoussant de facto l'examen de la taxe Zucman.

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